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Maylis la baroudeuse

Maylis R. 2002-2089. Autrice, fondatrice des éditions Refugium et chercheuse française spécialisée dans l’étude des coins où personne ne va (cf. son troisième ouvrage Ici, le néant). Sensible au contact humain, elle avait pour habitude de rentrer dans les passants, sans vraiment savoir si c’était eux qui la chamboulaient ou bien elle-même.

Pendant sa jeunesse, elle papillonna entre le foyer de son père et de sa mère jusqu’à ce qu’elle quitte le cocon familial (ce qui lui permis par ailleurs de développer d’incroyables compétences d’adaptation ainsi que des facultés impressionnantes en préparation de bagages en tout genre). Sa scolarité, orientée vers les lettres, fut assez glorieuse. En parallèle de celle-ci, Mme R. consacra beaucoup de temps à l’écriture, ce qui lui plaisait beaucoup. Elle réalisa son baccalauréat dans un chic lycée de sa région puis elle s’expatria, à la recherche de nouveaux paysages pour ses écrits. Elle jeta son dévolu sur un territoire froid et hostile, que l’on nomme communément le Canada. Ses compétences linguistiques ne lui permettant pas d’aller au-delà du « I love baguette », elle s’’installa à Montréal. Elle y rencontra son acolyte Benoit P., à qui elle dédia son premier recueil de poèmes Il était une fois. Le duo, célèbre pour son investissement dans les enjeux environnementaux, voyagea à travers le monde pendant une longue décennie. Peu de temps après, Mme R. fonda sa maison d’édition Refugium. La jeune femme aurait aussi créé plusieurs podcasts dans lesquels elle conte son enfance heureuse et turbulente avec ses frères et sœurs. La période qui précéda son décès est assez floue, ce qui s’expliquerait par sa myopie plus que présente. On l’aperçut pour la dernière fois dans son potager biologique près des côtes écossaises. Elle s’éteigna finalement en 2089 suit à une chute dans sa cabane écoresponsable.


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