Rêverie poétique de Rabenje Margouillat
Rien n’est plus chaud qu’un volcan en éruption
Qu’un chalet en été sous les tropiques
Qu’à l’île de la Réunion en décembre par un temps typique
En fait rien n’est plus chaud qu’un volcan près du tropique jouxtant la Réunion
Rien n’est plus brillant qu’une nébuleuse photographiée par Hubble
Que le regard perçant du prédateur à l’affût de sa proie
Qu’un miroir délavé laissé au pic d’un soleil humble
Qu’une éclipse de la lune quand il fait froid
Que la neige éternelle fondant aux rayons de Galarneau
En fait rien n’est plus brillant qu’une nébuleuse à l’affût de sa proie reflétée sur le miroir délavé par une éclipse deGalarneau
Rien n’est plus idiot qu’un chiwawa aboyant férocement à la vue d’un Pitt Bull
Que Foidor Dostoïevski et son idiot qui roucoule
Qu’un arbre qui repousse à chaque fois qu’on le recoupe
Qu’un navire insubmersible qui va par le fond comme une soucoupe
Que l’auteur masochiste de ces lignes qui se prête à ce jeu démoniaque dans une cabine
Que l’obèse qui rêve de maigrir en mangeant un poulet entier et une triple poutine
Qu’un toit étanche qui coule comme un fleuve à son grès
Que de chercher la fraîcheur en se baignant dans une mer à trente degrés
Que de regarder un film sans intérêt joué par un acteur énervé
Rien n’est plus idiot qu’un chiwawa de Foidor assis sur un arbre regardant un navire, rempli jusque dans les cabines avecdes poulets, prêt pour un voyage sur un fleuve de trente kilomètres, le tout surveillé par un acteur énervé.