Monosyllabes de Rabenje Margouillat
En route pour des cieux bleus et de l’air chaud d’une île à la flore très verte, je prends soin de tout ce dont je veux pour ce tour. Ce n’est pas clair ce qui doit être sur la liste pour mon sac à dos.
On part à temps, et ça court dans tous les sens dans le hall, tous ont les nerfs à vif dû à la hâte de voir la mer. C’est tout un flot qui va vers la porte du zinc.
A bord, j’en vois que la crise de nerfs rend fou à cause de l’air qui est froid. Tant pis pour eux, car c’est un fait qu’il l’estquand on vole très haut.
Une fois au sol, la joie peut se lire sur la face des uns. Pour à peu près un quart, ce sont des groins laids tant c’est la rage qui les tient. Vite, vite, vite est le seul mot qu’on lit sur leurs fronts.
La grippe guette le groupe qui grimpe dans le bus qui part avec toutes les âmes calmes, grâce à l’air frais et au bleu de la mer qui vient vers nous.
La horde se dope avec du thé frais qui lui, se joue des plus trente du temps chaud. Des fous rires fusent de tout bord. On y est.
Tant mieux, car les jours se comptent déjà avec des moins, pour plus tard n’être que plus rien.
Il pleut! Tant pis, c’est la vie, on s’y fait n’est-ce pas?